Blue Dragon (Xbox 360)
Développeur : Mistwalker / Artoon
Éditeur : Microsoft Game Studios
Dates de sortie :
- Japon : 7 décembre 2006
- Europe : 24 août 2007
- USA : 28 août 2007
Ah, la vie après Square… C’était toute la question à propos de Hironobu Sakaguchi, quand il s’est fait évincer de sa place à la tête de la saga FF (et de tant d’autres). Une fois parti, Sakaguchi fonda la société Mistwalker et s’allia avec Microsoft pour développer des exclusivités. Forcément, il ne comptait pas en vendre des tonnes au Japon… alors on pouvait être certains que ses jeux allaient sortir chez nous. Joie.
Le premier à sortir fut Blue Dragon, travail combiné de dizaines de cadors du RPG, comme Sakaguchi (auteur du scénario), le légendaire Nobuo Uematsu (musiques), l’exceptionnel Akira Toriyama (designs)… Oui, le créateur des musiques de Final Fantasy et le dessinateur de Dragon Ball. Ça tombe bien, tous les deux bossaient aussi pour Square. C’est bien pratique, non ? Ajoutez à cela une collaboration avec Ian Gillan, le chanteur de Deep Purple, sur le thème des boss, et vous obtiendrez un cocktail détonnant.
Le jeu, lui, n’est pas si fou : il s’agit d’un tour par tour des plus classiques, avec un twist : les héros disposent « d’ombres » leur permettant de combattre efficacement (car ce sont – encore ! – des gosses). Les personnages gagnent des niveaux avec de l’expérience normale, mais les ombres, elles, en gagnent juste en battant des monstres, quel que soit leur niveau. J’ai ainsi levelé toutes mes ombres en mettant mon équipe dans un endroit avec des monstres très faciles à battre en un coup, scotchant ma manette vers le bas-droit et le bouton A, et allant passer la soirée au bar. Revenu chez moi, toutes les ombres étaient niveau 99. Magique !
Verdict : 15/20
Classique et un peu trop lisse, Blue Dragon ne paye pas de mine, mais il est sacrément sympathique. Il s’est bien vendu, et a été décliné sous plusieurs formes (animes, TCG…). J’ai eu la chance d’interviewer Sakaguchi à son propos en 2005, et il m’avait dit que le jeu serait localisé vocalement en français. Malheureusement, il avait raison. Et je vous en supplie : n’y jouez pas dans notre langue.
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